Déjà 21 SA ! J’en suis à demi-parcours.
D comme décollement placentaire. C’est arrivé en août. Une vive douleur au ventre. Et immédiatement une phrase a résonné dans ma tête « jamais deux sans trois, jamais deux sans trois ». Voilà c’était évident je faisais une autre fausse couche. Je n’ai pas été dans la salle de bain tout de suite, à quoi bon ? Et puis je les ai vu ces traces de sang au fond du string « jamais deux sans trois ». Appel à Mister « bon voilà je fais une fausse couche, bonne soirée à demain ». Il est resté incrédule au bout du fil, comme maman en face de moi. J’étais distante, absente, froide. Personne d’autre à contacter, nous n’avions annoncé cette nouvelle grossesse à personnes. Et puis LMJ nous annonçait sa grossesse et ses doutes. J’ai voulu la rassurer et finalement c’est elle qui a su trouver les mots pour me consoler. Je ne te remercierai jamais assez. Le lendemain je me suis rendue aux urgences de la maternité. Des heures d’attente au milieu de ventres bien ronds. Le gynécologue de garde m’appelait enfin. Pieds dans les étriers « hum, hum , oui vous perdez du sang ». Appareil d’échographie. « Vous pouvez regarder l’écran ». Mais il est bête ou quoi ? Il veut vraiment que je regarde alors que c’est en train de partir ? « Allez y regardez ». Son cœur ! Le cœur du bébé battait. Il n’était donc pas en train de lâcher prise ! Il m’expliquait que je faisais un décollement placentaire, un gros hématome mal placé. Depuis ce moment là je dois rester couchée le plus possible.
D comme deux enfants. Deux fois plus de vie, deux fois moins de sommeil…
D comme suis-je en train de tourner débile ? Je ne comprends plus rien, j’oublie tout.
D comme décolleté enfin montrable, mais caché sous les cols roulés parce qu’il fait super froid.
D comme Date prévue d’accouchement ou DPA. Fixée au 17 mars.