Ce matin comme tous les matins le réveil a sonné à 6h30. Comme tous les matins, je me suis levée à 6h45, j’ai pris mon café, j’ai fait pipi, j’ai pris ma douche, me suis séchée, mis de la crème, du déodorant, me suis lavée les dents, me suis habillée, me suis parfumée.
Oui j’ai bien fait tout ça. J’ai beau me repasser en boucle cette matinée, je sais que j’ai fait tout ça dans l’ordre, sans rien oublier.
Bon ensuite j’ai pris le métro bondé, pour cause de grève sur le RER A. Quand tu travailles à La Défense, tu prends soit la ligne 1 du Métro, soit le RER A. Quand l’un ne fonctionne pas pour x ou y raisons, tu te rabats sur l’autre solution.
Qui dit Métro blindé, dit chaleur, dit « fallait pas oublier ton déodorant ce matin ! ».
Et c’est là que ça coince…
Ok pour le déo, j’en ai trouvé un super bien. Il tient la route, même en cas d’émotions intenses, même en cas de foule. Je le pensais invincible vraiment. Je l’ai mis à rudes épreuves ces derniers temps. Enfin jusqu’à ce matin. C’était l’ultime épreuve, le dernier test : celui du pull en acrylique !
Enfin je ne savais pas jusqu’à 8h41, heure à laquelle je me lave les mains, après ma première clope du matin qu’il était composé à 55% de cette matière de merde puante synthétique. Ben oui j’ai été vérifier dans les toilettes…
Mon super déodorant a lamentablement échoué. C’est dramatique ! Je sers les bras depuis ce matin, je n’ose pas bouger… J’ai honte d’être devenue pour un jour : Miss Pue des Aisselles…
Ce soir (vivement ce soir) je jette ce pull.